Le parc du Thabor à Rennes

Jérôme HOSSARD, référent secteur centre de la ville de Rennes nous présente le parc du Thabor

Le parc emblématique de la ville de rennes d’un peu plus de 10 hectares dont les premiers écrits remontent à 710, mais dont le dessin actuel est de 1868. Dessiné par les frères Bulin Eugène et Denis. Les particularités de ce jardin : c’est une association de différents styles de jardin, un jardin à la française, un jardin botanique et une roseraie avec un jardin pittoresque aussi qu’on dit aussi un jardin à l’anglaise. Le paysagiste c’est le responsable de l’équipe donc monsieur Christian Boucher, qui est le responsable de l’équipe de jardiniers, mais tout est fait de façon collégiale au niveau du service et en régie donc il y’a différents niveaux hiérarchiques pour les grandes orientations ou les décisions.

Les différences entre les styles de jardins : jardin à la française : les caractéristiques sont la symétrie, l’effet miroir accompagné souvent d’effets d’eau accompagnée de statuaire accompagné aussi d’art topiaire. C’était les jardins qui accompagnent souvent les châteaux en opposition avec le jardin à l’anglaise, le jardin pittoresque c’est là où les lignes droites sont proscrites. il fallait créer des perspectives et des vues à travers des bosquets pour faire quelque chose de plus romantique, plus naturel, des jardins plus nature. On va dire que d’un point de vue chronologique, c’est plutôt les jardins à l’italienne qui sont un peu plus anciens. Après il y’a le jardin à la française après la renaissance et puis le jardin anglais, le jardin pittoresque qui sont venus un petit peu modifier la chronologie.

Vocation du parc du Thabor

La vocation des lieux, le parc du Thabor à l’origine c’était un jardin qui a été créé pour représenter une nature idéalisée pour créer des perspectives des vues à travers des bosquets, mais fêter une nature idéalisée, fait pour la déambulation, fait pour le plaisir des yeux donc avec beaucoup d’essences exotiques. Le but c’était comme un petit peu un zoo végétal ou on a amené des plantes de l’extérieur pour les acclimater dans la région et on en faisait un spectacle pour le public.

Les atouts du parc du Thabor

L’atout principal à mon sens c’est la proximité du centre-ville, c’est vraiment un poumon vert dans la ville. Il est très proche du centre c’est quand même plus de 10 hectares d’espaces verts propices aux animations, propices à la déambulation, au repos.

La flore du parc du Thabor

La flore présente c’est surtout j’allais dire sa vocation initiale il a plus de 150 ans c’était d’amener des plantes exotiques au public qui voyageait beaucoup moins que maintenant. La flore exotique c’est toujours les arbres qui sont toujours là.

Les produits phytosanitaires sont maintenant proscrits dans la plupart des municipalités donc nous le service des jardins de la biodiversité n’utilise plus de produits phytosanitaires depuis cinq ans déjà, mais avait déjà diminué depuis plus d’une dizaine d’années. Alors les insecticides il n’est plus question, les fongicides ça a mis un peu plus de temps, mais il n’en est plus question non plus et les herbicides non plus, ça a juste induit de nouvelles pratiques pour nous.

Les chaînes écologiques s’équilibrent toutes seules on n’a pas forcément besoin d’accompagner surtout le parc du Thabor a quand même beaucoup de diversité. Il a aussi une dimension assez importante, dix hectares donc il y’a des équilibres qui se forment et on a aussi le Jardin botanique qui est lui avec ses 3000, 3100 plants à l’origine dans une diversité, un refuge pour les auxiliaires il y’a des équipes qui se forment ceci étant dit pour le public les usagers on met des hôtels à insectes dès qu’on essaye pour à la fois éduquer les usagers et à la fois montrer ce qu’on peut faire dans son propre jardin

Quelle organisation ?

Il n’y a pas que le parc du Thabor. Les équipes de génie qui travaillent au Thabor n’entretiennent pas que le Thabor. On va dire qu’il fait 10 hectares, mais si je faisais un petit ratio c’est un agent un hectare. La ville de rennes est une grande ville donc c’est pour tout ce qui est arbres de pépinières c’est sur appel d’offres donc évidemment c’est des marchés qui sont acquis par des parts des pépinières, mais autrement tous qui fleurissement c’est en régie s’il y’a un centre des productions qui produit nous nos plantes à massifs et pour vous donner un ordre d’idée on met 40 à 50 mille plantes deux fois par an dans le bas du tableau. Il y’a des manifestations sur le parc, il y’a des grandes manifestations, il y’a des relevés qui ont été faits aux entrées donc des comptages on est à plus d’un million cinq donc évidemment il y’a une pression due à l’usager du public qui est importante et donc ça induit des déchets par exemple les tournées des corbeilles c’est quelque chose qui nous prenait j’allais dire une tournée trois fois par semaine maintenant c’est deux fois par jour.

Moi je dirais qu’il y’a plusieurs façons d’aborder ce parc on peut y faire son footing, on peut faire son sport, on peut y découvrir, pour le plaisir des yeux ça peut être très sympathique il y’a des tableaux magnifiques au moment des tulipes c’est magnifique sur le jardin à la française au moment de la roseraie vous voyez autour de vous il y’a quand même donc c’est un plaisir des yeux pour ceux qui savent regarder et observer et prendre le temps.

La fameuse anecdote : récemment on a eu un cerf qui a traversé le parc donc il faut bien comprendre que la ville de rennes c’est une ville qui fait à peu près 10 km de diamètre donc urbanisée. On a eu la surprise de voir en plein après-midi un cerf qui a traversé le parc qui rentrait par une des entrées, car sorti par une autre donc affolée évidemment qui courait. On n’a pas de bois ou environnants, mais on a eu des lâchers de lapin ça arrivait aussi des lapins domestiques ça arrive et on a trouvé des renards aussi. Donc vous voyez la nature est partout.

Crédits : Au jardin